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Dialogue photographique avec l’OULIPO

  • Biographie / Parcours :

Miene MATHON, d’origine néerlandaise, est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Métiers d’Art et des Arts Appliqués, Olivier de Serres à Paris et démarre la scénographie avec l’équipe des salles de découverte à la Cité des Sciences et de l’Industrie à Paris où elle rencontre Richard Neill. Elle travaille ensuite notamment aux « Productions de l’Ordinaire » pour la conception et la réalisation d’expositions. Après un séjour en Italie et les Pays-Bas elle intègre l’équipe du service pédagogique du musée Départemental Maurice Denis à St. Germain-en Laye, dont elle était cofondatrice. Elle enseigne et travaille dans son atelier sur divers projets liés à la scénographie, la médiation culturelle et les premiers projets européens (depuis 2004). Son atelier et port d’attache est depuis 1974 le Champsaur où elle a son atelier actuellement.

Ses intérêts : sont le dessin, la photographie, la peinture, la gravure, le modelage, la scénographie et le théâtre d’objet. Miene MATHON intervient depuis fin 2021 comme art-thérapeute au sein de la Maison des Adolescents 05. Elle est membre de l’association Polem et expose actuellement à Gap et en Avignon.

Dialogue photographique avec l’OULIPO

https://www.regards-alpins.eu/index.php?post/2022/07/27/Elles-et-ils-dialogueront-avec-l-OULIPO

VOTRE PROPOSITION

  • Démarche – Objectifs recherchés… :

Ma démarche est de montrer comment l’argile, le papier, les lettres d’imprimerie en bois et la photographie interagissent avec du texte. La forme et le fond, donc ce qui est visible et ce qui donne sens interagissent et c’est cela que je veux capter.

Tout d’abord, j’ai relu Italo Calvino et « l’atlas de littérature potentielle – Oulipo » et ai pensé faire le lien entre la traduction de mots suivant des étapes structurées. De voir comment en traduisant on perd du sens et comment se créent de nouveaux concepts voulant dire autre chose.

Comme je préfère travailler avec les éléments que j’ai déjà, c’est-à-dire une imprimerie dont des lettres en bois et de l’argile, j’ai fait des essais à la fois sur les éléments poétiques ayant comme contrainte l’espace entre les mots et un format donné.

L’atelier comme univers

Je propose des photos prises en atelier, car l’atelier reste un univers clos . L’espace même du plan de travail et la lumière sont des contraintes.

Le moule à lettres installé dans mon atelier est la deuxième espace et forme naturellement une espace-contrainte. C’est un peu l’histoire vraie des trois presses qui se sont retrouvées dans mon atelier depuis un an.

La peau des mots est le titre de ma recherche.

La traduction des mots venue soit par hasard soit retenue pour leur forme ou idée sont le texte souche. Je joue aussi avec l’espace entre les mots. Cela se travaille en photographie. La peau est la surface sensible, c’est le support des lettres qui nous touche. Pas en tant que telle, mais en prononçant les sons, les mots qui sont formés.


Les objectifs :

Une vingtaine de photos de formats divers encadrées sur un format identique et un cône en argile sont disposées dans l’espace prévue pour cette installation. Sur les cartels se trouvent les références aux texte de l’Oulipo, donc choisies pour produire du sens et je l’espère de la poésie.

Il est indiqué de lire à haute voix. Ainsi les mots non traduits forment des sons nouveaux. Sur les cartels se trouvent les traductions selon cette grille* : mot>traduction>sens>son

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